jeudi 30 janvier 2014

Ils parlent de nous : Des jardins familiaux accessibles aux handicapés à Crosne dans le Parisien

Depuis 2006, nous œuvrons pour l'accessibilité et l'adaptation du cadre de vie aux personnes en situation de handicap.  Pour Crosne résolument, nous continuerons d'améliorer la qualité de vie pour une ville où il fait bon vivre pour tous les Crosnois.

Article du Parisien du Publié le 26.06.2006 
"UN VRAI BOL d'air au coeur de la ville. Alors qu'une centaine de jardins familiaux s'étalent depuis vingt ans sur les hauteurs de Crosne, la mairie a décidé de passer la vitesse supérieure en poursuivant cette aventure potagère.
Samedi, 58 nouveaux jardins ont ainsi été inaugurés le long de l'avenue Léon-Jouhaux.
Si ce type d'opération n'est pas rare en Essonne, les jardins de Crosne se singularisent en
étant accessibles aux handicapés, comme seuls l'étaient jusqu'à présent ceux de Saint-Germain-lès-Arpajon.

Concrètement, des vasques permettent aux personnes en fauteuil roulant de semer, biner, tailler
ou arroser sans avoir à se baisser. De même, d'imposants « jardins olfactifs » seront à la disposition
des non-voyants qui pourront y aiguiser leur odorat, entre senteurs de cerfeuil ou de lavande.
« Ça vous change la vie ! »

Sans parler des écoliers, qui disposent d'ores et déjà sur  le site de leur propre lopin de terre. « La demande était de plus en plus forte, assure le maire  (PS) de Crosne, Alain Girard. Et je travaille moi-même dans le secteur du handicap. Alors, quand on m'a proposé ce projet, l'idée m'a séduit d'emblée. »
« C'est une manière de rétablir l'équilibre entre ville et campagne, s'enthousiasme quant à lui François Durovray, conseiller général (UMP). Dans nos secteurs, l'urbanisation se fait en taches d'huile, et beaucoup ont perdu le rapport à la terre. Ces jardins contribuent à le rétablir. »
A en juger par l'exubérance des plantations dans les parcelles déjà exploitées, les jardiniers
locaux ont rempli leur part du contrat. Avec, tout de même, des enclos qui nécessitent chacun
« au minimum six heures de travail par semaine », rappelle Alain Girard. Un véritable sacerdoce,
même si beaucoup le vivent comme un loisir à part entière. « Ça permet de se vider la tête de
tous les soucis », assure Alain Moreno, président de l'association des Jardins des cheminots,
qui gère le lieu.

« Je suis là tous mes jours de repos, raconte M'Hamed Ja, deux énormes arrosoirs
en main. Au final, les légumes nous coûtent plus cher qu'au marché, mais l'ambiance est incomparable. Des relations se sont nouées entre voisins. Bref, un jardin, ça vous change la vie ! »"

Article complet ici