Présentation de l'équipe : Philippe GALLIOT

Nom Philippe GALLIOT
Âge 66 ans
Situation familiale Marié
Quartier Est (Coteau)
Profession Physiothérapeute (retraité) - Conseiller municipal au patrimoine

Mes passions

Généalogie, histoire locale, sports nautiques.

Mes motivations pour Crosne

Finaliser le classement des archives municipales démarré en 2008. Sauvegarder le patrimoine ancien tout en assurant la mutation de Crosne vers le futur.

Présentation de l'équipe : Emilie AMENGUAL

Nom Emilie AMENGUAL
Âge 30 ans
Situation familiale Pacsée
Quartier Plaine Haute
Profession Chef d'entreprise

Mes passions

Passionnée d'art, de voyage.

Mes motivations pour Crosne

Crosne... c'est la ville qui m'a vue grandir. J'y ai passé ma scolarité, mon adolescence, j'ai pu y apprécier ses infrastructures en pratiquant de nombreuses activités sportives, musicales et artistiques. La qualité de vie n'a cessé d'y croître avec la Maison de la Petite Enfance, l'Espace Ado, la nouvelle bibliothèque, le City stade, tout en gardant à l'esprit de préserver une ville verte, sans construction massive et sans dénaturer son authenticité. En 2011, j'ai fait le choix d'y implanter ma société pour sa proximité parisienne mais surtout pour sa sécurité. Aujourd'hui, jeune trentenaire, je souhaite participer au dynamisme local. Profondément convaincue par l'équipe en place, m'investir au côté d'Alain Girard est résolument ma volonté.

Présentation de l'équipe : Laurent FEVRIER

Nom Laurent FEVRIER

Âge 56 ans
Situation familiale Divorcé
Quartier Mairie
Profession Retraité de la Fonction Publique

Mes passions

Outre mon violon d'Ingres qui est celui de la pratique du dessin, j'essaie de goûter pleinement aux divers plaisirs que la vie nous propose.

Mes motivations pour Crosne

S'impliquer concrètement dans la vie de notre cité crosnoise, au sein d'une équipe cohérente et avérée, constitue à mes yeux un challenge séduisant. Dans la mesure du possible, je mettrai mon expérience au service de notre village pour ainsi poursuivre sa constante évolution.

Vous avez été nombreux à venir à l'inauguration

Merci à tous d'avoir répondu présents hier soir lors de l'inauguration de notre local de campagne.

Résolument vôtre,

Alain Girard

Crosne avance : le haut débit pour tous

L’accès au haut-débit et au très haut débit est un des enjeux majeurs pour le développement et la qualité de vie dans nos communes. Sous l’impulsion de mon équipe et moi-même et en lien avec la communauté d’agglomération du Val d’Yerres, un plan de déploiement de la fibre optique a été arrêté avec Orange pour faciliter l’accès des Crosnoises et des Crosnois à une connexion de qualité.

Alors que de trop nombreuses communes négligent cette dimension pourtant décisive des politiques municipales modernes, Crosne a mobilisé les énergies pour être au rendez-vous. En effet, si le développement se fera sur tous le Val d'Yerres d'ici 2019, je me suis battu pour que Crosne soit avec Yerres une des deux premières villes équipées. Quand, le déploiement de la fibre ne démarrera à Quincy ou à Boussy qu'en 2015, c'est dès cette fin d'année que 25% des foyers Crosnois pourront y avoir accès. Dès le début de l’année 2013 et jusqu’en 2017, le raccordement de notre ville est amélioré à raison d’environ 20 à 25% de logements couverts chaque année. Le plan de mobilisation va contribuer à renforcer la qualité de vie à Crosne !

Résolument vôtre,

Alain Girard

Inauguration du local de campagne

Jeudi 19 décembre à 19h, le local de campagne sera inauguré. Situé au 17 avenue Jean Jaurès, ce lieu de dialogue et de partage vous ouvre ses portes. Je vous y attend pour échanger idées et points de vue, avec la passion et la ferveur que vous me connaissez.

Résolument vôtre,

Alain Girard

Hommage à Nelson Mandela

Je me joins à Christiane Taubira ainsi qu'aux millions de personnes touchées par la disparition d'un grand homme. Souvenons-nous de son courage, de sa détermination et de son immense générosité. Je ne peux m'empêcher ici de partager avec vous, l'hommage bouleversant publié sur le Huffington Post de notre Ministre de la Justice.

NELSON MANDELA - Ses cheveux en grains de poivre. Ses mains à la peau glabre et satinée, tendue, aux doigts replets. Ses poings fermés et pourtant doux comme deux amphores d'huile sacrée moulées de terre glaise pétrie et polie. La terre de Qunu. Ce balancement d'une jambe vers l'autre, ce sourire tendre et ces paupières pudiques, ces poings parant le plexus, non pour se protéger comme un boxeur, mais pour rythmer cette danse de la sérénité. La nation arc-en-ciel est proclamée, les résultats des premières élections libres, que certains appellent multiraciales, sont sans appel. C'est la première fois que je foule le sol sud-africain. Mais c'est déjà la deuxième fois que je rencontre Nelson Mandela.

Je m'étais blottie contre lui à Paris, en un lieu pourtant solennel, au ministère des Affaires étrangères. Sous le ciel d'un bleu austral, sous cette lumière à la fois vive et cordiale, il danse. Je suis fascinée. Figée comme un colibri ébloui par un alpinia fredonnant. Je le reverrai plusieurs fois. Et chaque fois, je cèderai au magnétisme.

Mais dès la première fois, ce pays inconnu m'est familier. Par la grâce de ses incomparables auteurs, de littérature, d'arts, de musique, de toutes expressions qui font la langue commune des hommes, sous toutes les latitudes où l'on refuse l'oppression, l'exclusion, la violence, l'aliénation, l'arbitraire. Et voilà la Terre, toute étonnée de se voir et se savoir assez ronde pour se mirer dans ce rêve grandiose d'une fraternité en actes, rêve si prompt à se dérober.

Voilà pourquoi Madiba est à nous tous. Voilà pourquoi quatre générations se sont emparées de ce sourire d'aurore, de cette voix pulmonneuse, de cette démarche qui s'assure à chaque pas que le sol ne se détourne pas. Voilà pourquoi nous n'avons pas le droit, même si nos esprits sont en lambeaux et nos âmes éperdues, même si l'horizon joue à s'esquiver, même si le monde est désorienté, nous n'avons pas le droit d'en faire une icône. De le désincarner. De le poncer, le lisser.

Tant d'élégance dans la fermeté, tant de douceur dans l'exigence, tant de constance et de clairvoyance, tant d'intelligence des moments et des lieux, déjà au temps des querelles fratricides, tant d'aptitudes à saisir en totalité cette humanité asynchrone, appellent au moins notre fidélité et la précision de nos mémoires: Madiba est un rebelle, généreux et résolu, courtois et buté, cultivant l'ambition d'entendre à la fois la voix intérieure qui dit le chemin de l'intégrité et le chant du monde sous le vacarme des égoïsmes, des insatiables voracités, des fureurs mégalomaniaques, des embardées de bons sentiments.

Je pleure, je ris, je frémis, je scande en écoutant Amandla! Miles Davis cherche, poursuit, aspire de sa trompette le saxophone de Kenny Garrett, Marcus Miller flatte vigoureusement sa basse, Joe Sample extorque à son piano des notes sans vacillation, et Bashiri Johnson percute, percute.
J'ai envie de me réconforter moi-même, de me consoler. Et je me dis, quoiqu'il arrive, le monde qui a donné naissance à Rolihlahla "celui qui vient poser des problèmes" et n'a pu l'empêcher de devenir Madiba, malgré, malgré tant et tout, ce monde ne sombrera plus jamais dans l'ignoble et l'horreur. Mais je sais qu'en ce moment même, je me mens. Alors, désemparée, avec Pablo Neruda je cède:

"Si je pouvais pleurer de peur dans une maison abandonnée
Si je pouvais m'arracher les yeux et les manger
Je le ferais pour ta voix d'oranger endeuillé
Et pour ta poésie qui jaillit en criant
Parce que pour toi poussent les écoles
Et les hérissons s'envolent vers le ciel"

Repose en paix, Madiba. Nos cœurs, ton linceul.

 - Christiane Taubira

Garde des Sceaux, ministre de la Justice